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A notre sujet

Présentation de MIDIFILES.COM

Le site MIDIFILES.COM est régulièrement listé dans les meilleurs ressources de séquences MIDI professionnelles : 

MIDIFILES.COM est édité par Laurent WALKER-HAVETTE
(Sociétaire SACEM, spécialiste MIDI, journaliste pour Studio Multimedia / PC Team, La Tribune de L'innovation) - Profil LinkedIn

Synthétiseurs & claviers

Je suis envouté par cet instrument électronique depuis les gimmick de Sweet Dreams d'Eurythmics (1983) et ceux de Vince Clarke (DM, Yazoo, Erasure). Sans doute parce que le "synthé" a apprivoisé l'énergie électrique pour en faire une infinité d'univers sonores. Tout cela à travers des processus dont je ne veux finalement pas entendre parler, afin de toujours laisser la  "magie" de l'instrument opérer. 

J'ai débuté la musique l'année même de la création de la norme MIDI et joué sur de nombreux claviers, dont, au délà de la génération sonore, les interfaces, le toucher, même l'odeur, ont influencé mes créations et mes différents setups.

Ne me cherche pas sur scène, je suis un rat de laboratoire, un homme de l'ombre.

  • Korg Polysix MIDI : attachant surtout avec ce fameux chorus. Malade de la pile et de ses flancs en miette de bois. Clavier très désagréable. 
  • Korg Poly 61 : la version "mise à jour" du Polysix, avec des paramètres à saisir sur 99 valeurs à lire sur un tableau sérigraphié.
  • CMI Fairlight III :  Imagine un frigo posé horizontalement sur des roulettes avec le bruit d'un aspirateur industriel, un grand clavier avec un petit clavier numérique style CB, un écran à la Star Trek, un stylet, des temps de chargement de plusieurs minutes et tout à coup, ooooooh miracle la magie d'un son (même "samplé") d'une autre époque immédiatement reconnaissable. Un collector pour musées, collectionneurs exigeants, spécialistes et passionnés. Le mien avait été repeind en rose par l'ancien propriétaire.
  • Rhodes Chroma : Les matériaux et le design participent aussi à la façon d'aborder un synthé et l'inspiration. Un vrai clavier, des touches bois, et toute la mécanique réputée des pianos Fender, avec un ARP dans le moteur. Celui-ci est attirant, complexe, subtil et majestueux... mais délicat (si avec ça j'ai pas dit que je l'avais plus et que je le regrettais...).
  • Redsound Darkstar V1 et V2: design sonore intéressant avec des modulations à n'en plus finir, mal servit par une interface bordélique et des boutons un peu "cheap" sur la v1. 
  • Roland Juno 106 : si t'as pas eu de Juno106 à 50 ans c'est que t'a raté ta vie. Clavier très agréable, programmation simple, design, le fameux son Roland et ses deux modes de chorus.
  • Warldorf Blofeld : petite machine aux capacités énormes (surtout en modulation couplé avec l'arpégiateur et import de table d'ondes) 
  • Piano Yamaha CP60-M : un vrai piano droit transportable avec poignée (c'est important quand on a fini de jouer), mécanique avec cadre, amplifiable (comme un Fender) avec 2 sorties et surtout un MIDI OUT de 1986 ! Oui j'ai bien dit un MIDI out sur un vrai piano. Les notes graves sont difficiles à accorder.
  • Korg Wavestation Ex : il n'a pas dit son dernier mot. Dommage qu'il dépende aussi de très rares cartes additionnelles
  • Roland MKS 80 : Ce n'est pas un J8, ce n'est pas un Juno, il parait même que ce n'est même pas un Jupiter 6
  • Roland D50 : Enya & Co. Oui à la mode mais pour combien de temps ? Ennuyant à la longue et nécessite des cartes d'extension
  • Sequential Circuits Prophet 600 : le premier synthé MIDI, simple, efficace, brut.
  • Roland SH-101 : ludique et instantanné pour des lead et basses séquencées
  • Moog Memorymoog Plus : un bijou fragile précieux, solitaire (il "bouffe" toutes les fréquences et ne laisse rien aux autres) et capricieux, désormais aux mains de négociants / collectionneurs de trophées, qui auraient voulu être des artistes (ou l'inverse)
  • ARP Quadra : ah_ah. C'était un piège ! Il n'est jamais entré au studio malheureusement.. Mais j'ai eu la chance de jouer sur ce magnigique synthétiseur qui sonne tellement ARP. C'est subtil, fin, organique. 
  • Sequential Circuits MultiTrak : un analogique à l'américaine, polyphonique, avec vélocité et un séquenceur interne multi timbral. Mais pas de Control Change. Aaaaaaaaaaaaah dommage. Des choix économiques contestables quand on parle musique.
  • Sequential Circuits Sixtrak : idem en 6 voix et mais plus stylé (peut être à cause des flancs en bois). Lui a l'implémentation CC et des touches en gomme souple à qui il ne faut rien demander quand on joue en live.
  • Roland JX Super Jupiter : 2 JX8P en un, avec un clavier immense très réactif, vélocité, aftertouch, propre comme de la FM mais avec beaucoup de dynamique. Du gros son so 90's ! 
  • Casio CZ5000 : on dirait un jouet... sauf que la synthèse par distorsion de phase est bien plus subtile qu'il n'y paraît. 
  • Roland Jupiter 6 : trop "froid" comme sa version rack mais beau quand il s'allume (ça inspire). 
  • Radikal Technologies Accelerator : subtil, ambitieux, unique. J'avais fondé beaucoup d'espoir sur la partie "Random" mais s'est avéré trop "répétitif" à la longue
  • Rhodes Chroma Polaris : l'aboutissement d'une technologie et le MIDI exploité jusqu'à ses derniers retranchements (pour les années 80). Un vrai 100% analogique avec polyphonie, multi-timbral, vélocité et une implémentation MIDI ultime avec Control Change. Le petit frère du Rhodes Chroma (ou la petite soeur). Une rareté encore accessible attachante et très expressive. 
  • Yamaha TX-816 (8 DX7) : 8 DX7 dans une petite caisse de plusieurs kilos. La FM en 8.1 mais nécessite une table de mixage + ordi pour l'édition. Evidemment, 8 générateurs sonores en même temps, ça prend aux tripes.
  • Yamaha CS50 : un seul oscillateur malheureusement, 4 voies, vélocité et aftertouch hyper ludique, hyper attachant (et hyper lourd) mais quel son, même plusieurs décennies plus tard.
  • Oberheim Xpander : faudrait un Yves Usson livré avec :) ... Info ou intox, le mien venait du studio où a été enregistré l'album "Bad" de M. Jackson, avec sa bibliothèque de sons très reconnaissables. Mais je ne me fais pas au son Oberheim.
  • Roland D550 : pffff... trop D50.. idem. Ennuyant à la longue.
  • Groovebox Yamaha RM-1X : j'en reviens toujours pas que les ingénieurs de chez Yamaha n'aient pas intégré l'overdub / enregistrement pendant la lecture, et que personne n'ai l'idée de reprogrammer la ROM correctement. Taillé pour le live sans rougir.
  • Yamaha DX7 : le symbole des années 80. Toujours aussi créatif et ce n'est toujours pas fini, malgré une synthèse FM devenue un standard. Clavier très abréable. J'ai acheté le mien neuf quand il est sorti et à crédit (11 000 Francs) et j'ai dormi avec !
  • Sonic Potions LXR : un modulaire qui fait des rythmiques (ou l'inverse). A monter soi-même, ça double le plaisir de composer. Un peu fragile.
  • Arpie arpégiateur : un autre kit fun d'un arpégiateur.
  • Buchla Easel : une dimension sonore extraordinaire, très typé, aérien, subtil. Comme un stradivarius, si tu maîtrises c'est magique et envoutant. Mais on tourne en rond merde on tourne en rond, merde on tourne en rond. 
  • Radikal Technologies Spectralis 1 et 2 : c'est comme une lampe, on frotte, et y'a un génie qui en sort (Jörg) Une groovebox multi-timbrale berlinoise puissante, dont la mémoire est tellement pleine de fonctions, qu'il est impossible d'en ajouter de nouvelles (je tiens cela du concepteur). La courbe d'apprentissage est très très très très très longue, fait pour le live et encore à découvrir. Ah ! Je viens d'apprendre quelque chose de nouveau à l'instant.
  • Arturia Matrixbrute : j'ai "accroché" au début puis plus rien... Ce synthé avait tout ce qu'il fallait, servit par une interface où tout semblait possible. Le son qui en sort ne me procure plus aucune émotion. Je n'arrive toujours pas à savoir pourquoi.
  • Solton Arranger Plus : le fun de l'italo disco v1. Donc à utiliser en MIDI rien que pour le son de basse et le kit de batterie. N'importe quel plugin virtuel sonne comme ballon qui se dégonfle, en comparaison.
  • Elka OMB5 : le fun de l'italo disco v2 avec un autre kit batterie typé, plus "fin / FM".
  • Elka 44 : de la synthèse FM avec un filtre analogique qui fait son boulot à merveille. Quel son ! Très difficile à programmer sur un microscopique écran LCD à 2 lignes et pas de control change. 
  • Elgam Carousel : je n'ai toujours pas compris comment un orgue de déchèterie était désormais vendu à 1600 euro (vu sur Ebay). Le mien est chez Feu Chatterton qui l'exploite bien mieux.
  • Yamaha CS30 : je déclare que les Yamaha sont les instruments les plus conviviaux et musicaux. Celui-ci ne déroge pas à la règle, même en mono (ou paraphonique), même de 1976. super ludique, quasi modulaire et encore des sonorités inédites à trouver, en complément d'un séquenceur 8 step hyper fun (que n'a pas la version CS 30L). 
  • Yamaha FS1R : une terre, que dis-je, un univers sonore (c'est rare de nos jours). Promu soudainement comme rare et donc tombé dans les mains de négociants qui se le revendent. Encore un Yamaha...
  • Oberheim Matrix-6 : la cavalerie américaine bien grasse, bien pêchue, bien lourde mais qui donne aussi dans le subtil. Chiant à programmer directement avec son interface à membrane, mais les menus sont rapidement accessibles. 
  • Korg Sigma : tout le monde se marre avec ses boutons à la Bontempi mais cet instrument à des ressources et surtout un clavier (un peu bruyant) avec after touch taillé pour des solos lead, et pas mal de sorties (audio, cv, gate etc). Très très très fun.
  • Formanta EMS-01 : russe, donc non commercial, donc non démago, donc délirant, puissant, analogique, original, très lourd et... hyper solide... deux claviers (un synthé mono + 1 poly d'accompagnement avec des strings type Strings Solina. Parfait aussi pour apprendre à démonter et remonter un synthé les yeux bandés. Increvable. Et il est MIDI !
  • MIDIA MusicBox MQ-100 de Marquis Music : expander multi-timbral analogique + FM + samples totalement inconnu (une poignée de photos en ligne et un paragraphe en allemand). Reste à lui ouvrir les entrailles pour savoir si on peut éditer les sons. Manifestement : non.
  • System 100 Clone Behringer : mon nouvel espace de création très fashion, addictif au possible. J'y retourne d'ailleurs de ce pas ! Ah bah non...on me l'a volé !!! 
  • Wersi MK1: dans la série clavier germano-labo-sonore totalement oublié, 20 oscillateurs mélangeant plusieurs types de synthèse sonore, aussi difficile à programmer que de démarrer une soucoupe volante.
  • MFB Tanzbar 2 : Une berlinoise pur jus mélangeant instruments analogiques (dont 1 basse) et samples avec sorties séparées, LFO et enregistrement des modulations live. Triple vitrage et doigts de fée conseillés. Si tu la connais par coeur, on sera obligé de te couper l'électricité pour que tu arrêtes.
  • EMU Proteus 2000 : idéal pour avoir une bibliothèque d'instruments de très très bonne qualité à portée de main. Edition limitée sur quelques paramètres, mais suffisant.
  • Evolution EV1: encore un OVNI sonore "cheesy" multitimbral, programmable, avec sa propre personnalité. Attirant et original. De la FM "trash", pop et british. 
  • Moog Matriarch : un Moog accessible avec du Moog dedans et ça s'entend, semi-modulaire avec un vrai delay analogique. Des gros boutons pour l'édition et des mini jacks pour le modulaire. Quand je pense qu'il y en a qui débatent surtout sur la couleur (noir et style Courège années 60). Prends-toi un Moog et joue ! Si tu lis ceci, je t'offre une séquence inédite d'une compisition de Lisa Bella Donna de Moog, en MIDI ! Un simple email suffit : [email protected]
  • NonLinearLabs C15 : synthétiseur moderne pour "performers". Authentique, à mille lieux des trucs qui font tous la même chose et le même son, avec un seul doigt (ou même sans rien). Organique, bluffant, compte tenu de son type de synthèse. Très très très très mais alors super expressif (avec des tonnes de modulations à portée de doigts et doigts de pieds). Je suis resté littéralement scotché lorsque je l'ai testé à sa sortie à la MusikMesse de Francfort. 
  • Syntrx II : le docteur Frankenstein de mon set. Clone (approuvé) de l'inacessible EMS 1 Synthi british. J'apprécie et j'utilise surtout sa fonction random, comme un fond de sauce
  • Ketron MIDIJAY plus : c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes ! Un arrangeur automatique doublé du meilleur kit General MIDI de l'univers, qui fait sonner mes séquences MIDI comme aucun autre.
  • Roland D110 : expander multi-timbral tavec des sorties séparées pour un voyage dans les années 80-90, pour goûter à la synthèse à la mode de chez Roland. 
 

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